Un tower-defense futuriste ! Voici un nouvel arrivé dans cette catégorie désormais bien fournie. On ne va pas ré-expliquer le concept à chaque fois… mais quand même : le but du jeu est d’éviter aux « méchants » de traverser la carte pour entrer dans votre empire (on pourrait imaginer que ce sont des gens enfermés et que vous les empêchez de s’échapper, en fait ça revient au même).
Pour cela, il va falloir construire des petites tourelles pour leur tirer dessus (inutile de les raisonner, ce ne sont que des formes géométriques autant leur tirer dessus) et bien sûr, il faudra les placer judicieusement sur la carte (ici en forme de nid d’abeilles, les alvéoles étant de forme hexagonaux*, ce qui explique le nom du jeu… Eurêka !).
HexDefense ne fait donc pas dans l’originalité, sinon par son design qui est à la fois simpliste, old-school, geek et… encore old-school. On aime ou pas, en tout cas il est fluide, et ça c’est la moindre des choses pour un tower-defense. Encore que lorsque le jeu commence à devenir difficile et qu’il y a des missiles qui volent dans tous les sens et des explosions de pixels, ça commence à ramer un peu.
Les tourelles non plus ne font pas dans l’originalité : quatre types à votre disposition, les « simples », les « lasers », les « lance-roquettes » et les « ralentisseurs ». Chacun pouvant être bien sûr évolué (un par un) un certain nombre de fois. Les ennemis quant à eux sont de formes, de vitesses, de couleurs et de résistances assez variées. Certains résisteront aux attaques de bazooka, tandis que d’autres se diviseront en petits bouts résistants quand vous penserez les avoir tués.
Au fait, le jeu est en anglais mais l’aide du jeu (qui est très complète et bien expliquée) est disponible en plusieurs langues, dont le français 🙂 .
Pour en finir avec HexDefense, c’est tout simplement un bon petit tower-defense à la réalisation simple mais très soignée, qui est facile à jouer et qui occupera pas mal ceux qui aiment le genre. Sachez qu’il est heureusement possible de désactiver la musique, pas seulement parce qu’elle est ennuyeuse, mais aussi pour mieux profiter des effets sonores sympathiques. Trois niveaux sont disponibles en démo, contre une quinzaine dans la version payante.
* Oui, je vous assure que « alvéole » est masculin.
- L'originalité des graphismes
- La réalisation soignée
- Les quelques ralentissements