Test : King Fighter III

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Le beat’em all made in China revient dans un troisième volet ! De ma jeunesse de joueur, je retiens beaucoup de l’ère 16bits comme Donkey Kong Contry, Street Fighter II ou encore The Legend Of Zelda : A Link To The Past. Alors quand un éditeur publie un titre de ce genre sur le google play store, je sens la nostalgie monter en moi et je ne peux résister à l’envie de m’y essayer. KingFighter III est un beat’em all tout à fait classique, à chaque tableau on doit dégommer les ennemis présents pour passer au niveau suivant. Les contrôles sont relativement simples et efficaces : quatre touches fléchées permettent de déplacer le personnage en haut-bas-gauche-droite de l’écran, un autre bouton permet de donner les coups classiques et enfin les coups spéciaux s’activent grâce à de plus petits boutons au bas de l’écran.

Le pitch est court et simple vous êtes Long, un agent de la défense nationale, en vacances au Brésil lorsque votre téléphone sonne pour aller démanteler un cartel de narcotrafiquant. Après ca, place à la soupe aux baffes. Car c’est sans faire les présentations que Long commencera la distibution… Vous aurez même le luxe de pouvoir utiliser Lipstick, sa coéquipière, si l’envie vous viens de changer. Si les personnages sont identiques à utiliser, j’ai eu l’impression que Long faisait plus de dégats, c’est à chacun ses goûts donc…

kingfighter3.jpg Un petit point sur la bande son du jeu qui est sans l’ombre d’un doute l’une des plus mauvaise que j’ai eu à entendre, non pas que la musique n’est pas bonne (les goûts et les couleurs…), simplement ca ne colle pas à l’action. On se retrouve avec une musique de jeu de course du type qui existait sur téléphone mobile il y a presque 10 ans…

Le style graphique est clairement repris de l’âge d’or 16 bits. L’ensemble est fort pixellisé mais reste plaisant à la vue quand on aime. Même si on est loin de la qualité de réalisation des grands titres de la Snes comme Super CastlevaniaIV ou de SuperMarioWorld. Les budgets sont tout de même bien différents. Pour un cout de 0€, King Fighter III vous tiendra en haleine pendant au moins une heure. C’est peu, mais il existe un mode sans fin qui vous fera entrer dans une arène afin que vous teniez le plus longtemps possible. La difficulté augmentant au fur et a mesure, des supers attaques supplémentaires sont déblocables, au fur à à mesure que vous gagnerez de l’expérience, pour vous aider à terminer vos ennemis. Et comme tout bon jeu chinois, il est possible de les débloquer plus vite en achetant de la monnaie virtuelle, avec vos vrais euros…

  • Le style 16bits
  • La prise en main ultra simple
  • La bande son
  • Les traductions hasardeuses
  • Le système freemium

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