Test : Asphalt 8 Airborne

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Asphalt, c’est l’histoire d’un jeu plutôt moche, et loin de ce que la concurrence faisait en 2004, qui a su se faire un nom dans le milieu des jeux de courses en s’améliorant au fur et à mesure des années.

Si l’épisode 7 (Heat) m’avait plu, mais pas conquis, celui-ci est autrement mieux fini. Plus structuré que le précédent, Airborne vous emportera dans des courses d’arcade de folie auxquelles vous ajouterez des cascades tout aussi dingues.

Des voitures plus vraies que nature.

Les véhicules sont groupés en classes (D, C, B, A et S) correspondant à un degré de performance du véhicule. Ne vous attendez pas à retrouver votre Clio dans la classe D car la voiture la plus lente aura environ 200 chevaux sous le capot et atteindra le 250 Km/h au compteur. Le choix des véhicules est vaste et propose des marques allant de Audi à Ferrari en passant par Pagani.

8 saisons, c’est long.

Le jeu n’est pas divisé par chapitres, ni par niveau mais par saisons. Il y a au total 8 saisons pour un total de 180 courses. L’avantage de cette classification est qu’elle ne limite pas le type de véhicule, en effet on retrouve, par exemple, des course de classe C dans la saison 1, presque exclusive à la classe D. Cela vous obligera de débloquer des voitures de classe différentes pour entièrement terminer une saison. La difficulté réside surtout au fait de pouvoir se battre à armes égales faces à des concurrents mieux équipés.

Une course d’arcade sinon rien.

Pas question de faire dans la simulation à la Real Racing 3. Ici, on ne freine pour personne. On peut drifter, oui, mais pas freiner. Si possible prenez tous les tremplins que vous croiserez et réalisez un maximum de figures sur ces derniers. Comme dans la vie de tous les jours… Le level design est excellent mais déroutant. Les raccourcis sont nombreux et vous devrez les prendre si vous tenez à gagner toutes les courses.

Please MTV, Pimp My Ride.

Comme dans tout jeu de course qui se respecte de nos jours, vous pourrez modifier vos voitures au niveau des performances mais aussi dans l’aspect (en fait c’est juste la peinture). On est tout même loin d’un Need For Speed Most Wanted qui force vraiment à changer le style de conduite en fonction de la pneumatique ou des amortisseurs choisis. Si le concept est loin d’être complet, il a le mérite de pouvoir vous éviter de devoir trop souvent acheter un nouveau véhicule, puisqu’en l’améliorant vous pourrez transformer votre charrette en petit bolide.

Un jeu pas cher, mais pas forcément entier.

Certes, Asphalt 8 n’est pas le jeu le plus cher de l’année et reste très loin du modèle économique de Square Enix dans ce domaine. Mais alors que ce dernier propose au prix fort des jeux complets, Gameloft propose un jeu de course avec des packs des voitures à acheter avec vos vrais euros. Il reste possible de les obtenir via les points que vous épargnerez en gagnants des courses ou en débloquant des achievements, mais passé la première saison, il devient dur de ne pas se laisser tenter à mettre la main à la poche.

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Testé par Dimitri Keskinidis • 80%
  • Le level design
  • La durée de vie
  • Le concept de course complètement barré
  • La difficulté d'avancer sans payer...
  1. Avec un gros bémol toutefois,et je suis un utilisateur qui l utilise depuis le début,les mises a jour n apportent rien : elles dégradent la conduite et plus on avancent dans le jeux,moins on gagne et plus il faut débourser de bonus(ou d euros)pour améliorer les voitures qu’ on vous propose chaque semaine.Au final,on a quand même clairement l impression d être pris pour un pigeon…,

  2. Les in app sont chers et pas forcément atteignables…du coup on se lasse….bref, un jeu qui met l’eau à la bouche mais qui laisse sur sa soif….un peu comme la foire du trône.

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