Vous pensiez vraiment vous en sortir sans un test de Carmageddon ? Il y a quelques semaines est sorti le portage Android de ce jeu mythique (et sadique) sorti initialement sur PC en 1997, et faisant débat à l’époque (tout ça parce qu’on écrase deux ou trois piétons de temps en temps). Je n’avais même pas dix ans et je m’éclatais à les éclater : aujourd’hui rien n’a changé.

…si ce n’est que j’ai un peu vieilli ! Imaginez : un environnement ouvert, tout en 3D en temps réel, avec une gestion de la physique, des dégâts, de la police, des piétons à écraser. Vous pensez à Grand Theft Auto 3 ? Et bien non, Carmageddon l’avait fait, presque cinq ans plus tôt.

A l’époque, c’était une révolution technique, certes, mais aussi une très grosse controverse dû à la violence du jeu : celui-ci sera interdit dans plusieurs pays, modifié dans d’autres (les piétons devenant des zombies à sang vert). Aujourd’hui, c’est loin de ces turbulences que ressurgit, 16 ans plus tard, Carmageddon en version tactile et optimisée pour vos tablettes et smartphones.

Wheeeheeey !

Sauve qui peut !

Autant ne pas tourner autour du pot : le portage de ce jeu est une pure réussite. On ressent exactement les mêmes sensations, la bande son n’a pas changé (ces interminables crissements de pneus, bruits de tôle froissée et cris de piétons affolés) mais aussi les même gros pixels qui vous sautent dessus. C’est sûr, les textures ont pris un sacré coup de vieux, mais c’est ça qu’on aime !

Criiiiiissssrrrhhhh !

Pour ceux qui découvrent le pilotage « Carmageddonesque », il faudra s’habituer un peu à la conduite tout en dérapage, comme sur une patinoire. Les autres n’auront qu’à se faire aux contrôles tactiles pour se remettre dans le bain. Des contrôles simples et personnalisables, avec un glissement vers la droite pour accéder à la carte, un appui à deux doigts pour restaurer la voiture : l’ergonomie a bien été pensée.

Les nombreux barils bonus à ramasser vous réservent de bonnes ou mauvaises surprises !

Que dire sinon que pour le reste, absolument rien n’a changé. Même la « PratCam », ce coin de l’écran représentant la vue « webcam » du pilote (Max Damage ou Die Anna). Une fonctionnalité totalement déjantée, encore inégalée à ce jour ! Pour gagner les courses, c’est toujours selon votre humeur : terminer la course « bêtement » en franchissant tous les points de contrôle, détruire tous vos adversaires, ou écraser tous les piétons du niveau ! Ces derniers étant plusieurs centaines sur chaque carte (et parfois bien cachés) cette troisième méthode est à réserver aux plus téméraires d’entre-vous !

Boiiing ! BOOOM !

Pour finir, une partie de Carmageddon ne se passe jamais vraiment de façon « normale », en particulier à cause de l’IA du jeu, qui sera la première à foutre le bordel après seulement quelques secondes de jeu, et n’hésitera pas à vous traquer, prendre le circuit à contre sens… et c’est très certainement ce qui fait tout le fun de Carmageddon, puisque les adversaire sont très libres de leurs mouvements.

Oh, je pourrais écrire encore longtemps sur ce jeu qui m’a tant fait marrer lorsque je découvrais les jeux vidéo en 3D. Tout ce que je vous recommande, si vous aimez les jeux de voitures, écraser des innocents et manger des gros pixels, foncez le télécharger. Carmageddon est l’un de ces jeux qui, personnellement, ne me lassera jamais vraiment.