Les jeux de Robinson à la découverte d’une île inconnue, ça a toujours un coté fascinant. Lost in Baliboo est un de ceux-là. Votre dirigeable s’est crashé sur une île, que vous allez peut à peu apprivoiser en utilisant ses nombreuses ressources.
Tout commence avec la récupération de ce qu’il reste de votre dirigeable. Des planches, des vis… ça peut toujours servir. Puis on commence à grappiller ce que la terre nous donne : les plantes sauvages, les buissons.
Les premières minutes du jeu sont guidées par le tutoriel qui vous apprend les bases du jeu, pas bien compliquées. Ce sont en fait des missions (listées à gauche de l’écran) qu’il faudra compléter, pour en débloquer d’autres, et ainsi de suite.
Malheureusement, comme certains l’auront déjà deviné à la seule vue des captures d’écran, Lost in Baliboo est avant tout un jeu de « planter, attendre, cliquer, planter… ». Comprenez que le mécanisme du jeu ne se veut en aucun cas réaliste ou logique, et ça vous le comprenez dès lors que votre pousse de tomates génère de l’argent… et du poulet !
Quelques bonnes idées, noyées dans la monotonie.
Et c’est dommage, car en dehors de ce mécanisme affreusement monotone et même ennuyeux (tout en étant diablement addictif, mine de rien) le jeu offre certains aspects intéressants, comme le fait de pouvoir « crafter » vos objets entre-eux (c’est la mode) pour en créer de nouveaux. Lost in Baliboo comprend ainsi de nombreux objets à débloquer, et c’est bien là ce qui fera tenir les plus téméraires, en plus de devoir débloquer cinq autres lieux sur l’île.
Ajoutez à cela le traditionnel système d’énergie qui limite énormément vos actions (très peu d’énergie disponible, et régénération chaque minute). C’est décidément la restriction de trop qui pousse à l’achat in-app, et rend chaque session de jeu très courte. La contrainte des temps d’attente était déjà largement suffisante.
Reste un jeu qui sera tout de même apprécié de ceux qui n’aiment pas trop se prendre la tête, un jeu pour passer le temps et avec des graphismes tout à fait réussis, de même que l’ergonomie générale des menus. Dommage qu’il ne soit pas disponible en français.
- Jolis graphismes
- Nombreux objets
- Planter, attendre, cliquer...
- Energie, attente... trop de restrictions à la fois