Une petite équipe à développé ce jeu de stratégie en temps-réel dans une ambiance futuriste et pour le moins électrique. Une guerre de l’énergie qui s’appelle Minivolt et qui va vous donner du fil électrique à retordre !

Le but du jeu est simple : conquérir toutes les « bases » avec votre couleur bleue. Chaque base génère de l’énergie (certaines en produisent plus que d’autres) et il suffit de « tirer-viser-relâcher » pour envoyer cette énergie vers une autre base. Si vous envoyez suffisamment d’énergie, la base est prise et génère à son tour de l’énergie…

Ce n’est pas forcément évident à expliquer, et pourtant ça n’a rien de bien compliqué. Malgré tout, on aurait aimé un peu plus d’aide au début du jeu, pour nous expliquer le gameplay. Quelques explications sont bien présentes, mais un peu de schématisation aurait été un plus.

Peu compliqué ne signifie par pour autant trop facile. Minivolt est même un jeu plutôt difficile, et qui vous demandera une certaine persévérance avant de venir à bout de ses 70 niveaux. Il faut être vif et stratégique, tout en ayant une certaine précision pour ne pas envoyer ses « boules d’énergie » dans le vide.

Au fil de la progression, les difficultés apparaissent avec l’ajout de « murs », de rebonds et de nouvelles couleurs à « attaquer », ou encore les « zones de couleurs » qui accélèrent ou ralentissent vos envois. Autant de surprises qui permettent de ne pas trop s’ennuyer.

Coté technique, Minivolt impose bien son univers futuriste, à base de néons et de boules d’énergie. Les quelques animations auraient mérité un peu plus de fluidité, et l’unique arrière-plan se retrouve du début à la fin. La bande son est un peu tristoune, pour la simple raison que le jeu n’offre aucun bruitage. Heureusement, les musiques électro plutôt sympa viennent combler ce silence.

Minivolt est donc un très bon petit jeu de stratégie en temps-réel, avec un certain challenge, et les développeurs semblent avoir la volonté de continuer à l’améliorer pour combler ses petits défauts.