Durant mon enfance, les jeux sportifs étaient loin d’être ce qu’ils sont aujourd’hui. On avait droit aux jeux de « simulation », aux contrôles mécaniques et dignes précurseurs de QWOP, et aux jeux d’arcade. Axés sur le fun, les contrôles de ces derniers étaient souvent très simples et plaçaient le divertissement en avant plan.
NBA Jam faisait clairement partie de ces jeux accessibles rapidement mais pas facile pour autant. Si NBA JAM est sorti depuis un bout de temps sur Android, nous n’avons jamais pris le temps de publier un test. C’est l’occasion avec sa récente mise à jour qui augmente le nombre de terminaux compatibles, quoique…
De la confiote de Basket
Mais commençons par le commencement. NBA Jam, c’est l’essence de la NBA. Du Show en veux tu en voilà, des phases complètement dingues, des dunks, des ballons en feu… ici, on s’en fout, c’est un jeu d’arcade !
Et en plus l’arbitre est absent, vous imaginez tous les coups que vous allez pouvoir donner aux pauvres « petites équipes » (on est quand même en NBA, pas en 3ème ligue provinciale) que vous affronterez ? Enfin ça, c’est dans le meilleur des cas. Parce que c’est le joueur qui est le plus souvent malmené par l’IA ultra agressive qui se réveille dans le 4QT, lâchant les contres, alley-oops et shoots à 3 points pour vous faire rager.
Le tout agrémenté d’un speaker en plein délire du début à la fin de chacun de vos matchs. On y retrouve la totalité de la franchise NBA mais le choix des joueurs se limite au cadres les plus importants de chaque équipes plus quelques « anciens » comme Scottie Pippen ou Larry Bird. Il est également possible de jouer en multi, mais cela implique que chaque participant ait à débourser 4,49€ pour participer.
Un gameplay pour Megadrive ?
Si, sur console de salon ou PC, je suis adepte de la configuration classique à 4 boutons (ABXY ou x△○□), je suis un vrai fan du couple AB en ce qui concerne les jeux mobiles.
NBA Jam à décidé de nous flanquer 3 boutons tactile ce qui n’est pas sans rappeler l’illustre contrôleur de la Megadrive. Pour une fois, cette configuration est agréable à jouer puisque, grâce à l’écran tactile, il est possible de « glisser » de bouton en bouton pour réaliser des actions plus « spéciales » sans devoir entamer une gymnastique de lever de pouce douloureuse.
Mise à jour OK, mais quid de la compatibilité?
Lorsque j’ai acheté ce jeu, j’utilisais encore un GalaxyNexus. j’ai été surpris de remarquer qu’il n’était tout simplement pas installable sur Nexus 4. La mise à jour de janvier m’autorise enfin à y jouer sans devoir ressortir mon « vieux » smartphone. Mais apparemment d’autres utilisateurs en ont fait les frais et on constate une montée de commentaires négatifs (souvent des possesseurs de smartphones et tablettes datant d’environ 18 mois et plus) dénonçant ce manque de compatibilité.
C’est toujours dommage de voir que des applis ne sont pas proposées sur différents terminaux alors que le système d’exploitation est le même.
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